Otage
Cachée sous ma crinière la peur en bandoulière
Jetant des bouts de mots dans un ruisseau sans eau
Sans doute un peu trop fière pour vivre en pleine lisière
D'une terre sans château, d'un berceau sans vaisseaux
Convaincue et dépourvue sans l'avoir voulu
Que mes chemins auraient sans fin le même destin
De marcher dans trop de rues où tu n'étais plus
Le coeur un peu trop lourd de trop de beaux desseins
Me hissant si loin sans nulle autre protection
Que les barreaux d'une chaise posée sur le rebord
Brisant les prédictions d'une vie sans horizon
Te laissant pourtant croire que j'étais restée sage
T'attendant, résignée à louanger ton nom
Mais je n'étais que l'otage de ton plumage
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