Les fleurs de l'âme
Est-ce à Baudelaire que je dois ce goût des vers
Ou aux alcools d’Apollinaire certes je m’y perds
Alors qu’au petit matin clair c'est bien à jeun
Que je m’évade d’un rien au son du serin
Aurais-je été plus sage sous ta plume Ronsard
Cultivant plus d’une page à la fleur de mon âge
Moins libertine sous les doigts de Lamartine
Frôlant la mutine à l’heure des Matines
Sans doute un fardeau pour Verlaine et Rimbaud
Fût-il si beau ou si ivre ce grand bateau
Mais bien mieux armée pour les yeux de Mallarmé
Demeurant apeurée mais en rien libérée
Mais de Musset la muse sans autre excuse
De ses douces nuits j’en veux et j’en abuse
Dure pour Villon mais tendre avec Aragon
A en perdre la raison en toutes saisons
Et même si Hugo me surveille de bien trop haut
Demain dès l’aube oui je soignerai mes mots
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